Comment se protéger des aérosols ?
Tout comme pour les gouttelettes (postillons), le port d’un masque correctement disposé (veillez à ce qu’il soit bien ajusté et à ce qu’il ne baille pas) est absolument indispensable. Mais, il s’avère qu’en milieu clos et confiné, il est insuffisant. (Nous rappelons que pour les soins en kinésithérapie respiratoire ou maxillo-faciale où le patient ne peut porter de masque, un masque FFP2 ainsi que le port d’une visière de protection est vivement recommandé).
L’aération et la ventilation des lieux clos s’avère cruciale pour limiter le risque de contamination.
En pratique, il s’agit de :
- Aérer toutes les 20 minutes, pendant 5 minutes (y compris dans les bâtiments à ventilation mécanique) votre cabinet/salle de soin.
- S’assurer que les systèmes de ventilation ne sont pas obstrués par des rideaux ou du mobilier.
- Mettre en place des capteurs de CO2 et adapter aération et ventilation pour maintenir le taux de CO2 < 700 ppm.
- Garder en tête que parler fort, chanter ou faire du sport génère plus d’aérosols.
- Utiliser chauffage ou climatisation comme d’habitude, tout en s’assurant d’un apport d’air extérieur constant.
En complément de la dilution de la charge d’air vicié par de l’air neuf extérieur, ou en remplacement lorsqu’aucune solution de ventilation n’est possible (par exemple lorsque votre salle de soin est dépourvue de fenêtre), des purificateurs d’air peuvent être utilisés.
Il est important de s’assurer de leur capacité à filtrer les particules les plus fines, celles associées au risque de propagation aérienne du virus. Les filtres HEPA sont à ce jour les plus efficaces. Cependant la puissance ou le nombre de purificateurs d’air devra être proportionnel au volume de la pièce à traiter. Il convient également d’éviter que le flux de l’air pulsé soit dirigé vers les occupants au risque de disperser l’aérosol contaminant dans la pièce. Le remplacement des filtres doit se faire avec les mesures de précaution idoines.
Cet article a comme source le CNOMK (article du 26.03.2021)