Test positf, cas contact, quand m’isoler ?

Vous avez été en contact avec une personne testée positive à la Covid-19. Il est recommandé, pour se protéger et protéger les autres, de suivre les consignes suivantes dont vous trouverez le détail complet dans la suite de l’article :

  1. s’isoler immédiatement (si le schéma vaccinal est incomplet ou si l’on est immunodéprimé) et respecter les gestes barrières ;
  2. réaliser immédiatement un test de dépistage (RT-PCR ou test antigénique TAG) ;
  3. informer les personnes que l’on a croisé les dernières 48h ;
  4. surveiller son état de santé ;
  5. réaliser un second test de dépistage (RT-PCR ou test antigénique TAG) 7 jours après le dernier contact avec la personne malade ou 17 jours après son début de symptômes ou son prélèvement si vous partagez son domicile.

Si votre schéma vaccinal n’est pas complet, ou que vous êtes immunodéprimé, l’isolement est nécessaire dans les situations suivantes :

  • Si l’on est testé positif au Covid-19 : l’isolement doit alors durer 10 jours à compter des premiers symptômes. En cas de température au 10e jour, il convient d’attendre 48h supplémentaires après la disparition de la fièvre pour terminer son isolement.
  • Si l’on est en attente d’être dépisté car on présente des symptômes : l’isolement dure le temps d’avoir les résultats du test et ne peut être évidemment rompu que s’ils sont négatifs ;
  • Si l’on est en attente d’être dépisté car on est identifié comme une personne ayant été en contact avec un malade et que l’on n’est pas vacciné: il faut réaliser un test de dépistage antigénique immédiatement. En cas de test positif : voir plus haut. En cas de test négatif, il faut respecter un isolement de 7 jours. Après ces 7 jours et si on ne présente aucun symptôme, réaliser un nouveau test (antigénique ou RT-PCR). Si ce 2e test est négatif et en l’absence de symptôme, l’isolement peut prendre fin (en cas de symptôme, il est conseillé de consulter son médecin traitant) ; si le 2e test est positif, l’isolement dure 10 jour
  • Si l’on a été testé négatif mais que l’on est personne contact à risque : Voir ci dessus.

Si votre schéma vaccinal est complet et si vous n’êtes pas immunodéprimé, vous n’avez pas obligation de vous isoler. Mais vous devez respecter certaines règles sanitaires pour briser les chaînes de transmission de la Covid-19 :

  • réaliser immédiatement un test de dépistage (RT-PCR ou test antigénique TAG) ;
  • informer de votre statut les personnes avec qui vous avez été en contact 48 h avant votre dernier contact à risque avec le malade de la Covid-19 et leur recommander de limiter leurs contacts sociaux et familiaux ;
  • respecter les gestes barrières pendant 1 semaine après le dernier contact avec le malade et notamment :
    • limiter les interactions sociales, en particulier dans les établissements recevant du public où le port du masque n’est pas possible ;
    • éviter tout contact avec des personnes à risque de forme grave même si elles sont vaccinées ;
    • porter un masque de catégorie 1 dans l’espace public ;
    • si vous vivez avec le malade : porter un masque au domicile.
  • réaliser une auto-surveillance de la température et de l’éventuelle apparition de symptômes, avec un test de dépistage immédiat en cas de symptômes, quel que soit l’âge ;
  • réaliser un second test de dépistage (RT-PCR, TAG) 7 jours après la fin de la période d’isolement du cas, ou si vous vivez avec le malade, 17 jours après la date de début des symptômes du malade (ou la date de prélèvement pour les malades sans symptôme).

Ces recommandations sont calquées sur celles émises par l’AMELI en métropole. Toute publication plus récente par la DASSNC sera de nature à les remplacer.

Secret médical et violences sexuelles

Comme vous le savez, l’adoption de la loi 2020-936 du 30 juillet, visant à protéger les victimes de violences conjugales, modifie l’article 226-14 du code pénal.Les personnels de santé sont désormais autorisés à adresser au Parquet des signalements de violences exercées au sein du couple, lorsqu’ils estiment en conscience que ces violences mettent la vie de la victime majeure en danger.

L’Etat et le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie organisent un séminaire de sensibilisation et d’information sur ce sujet du secret médical face aux violences sexuelles, dédié à tous les professionnels du secteur, le mercredi 06 octobre de 18h30 à 21h, à l’Université de la Nouvelle-Calédonie.

Si vous souhaitez participer à ce séminaire, merci de confirmer votre présence auprès de Véronique Mollot, dont voici le contact.

Véronique MOLLOT
Collaboratrice
Cabinet de Mme Isabelle CHAMPMOREAU
BP M2 – 98849 Nouméa Cedex
(687) 24 66 51 – poste 6651
veronique.mollot@gouv.nc

Où et comment communiquer en tant que Kiné ?

Je souhaite diffuser des informations en santé à destination de mes patients. Quels supports puis-je utiliser ?

Il est possible de diffuser des informations en santé sur votre site internet professionnel. Les contenus doivent être scientifiquement étayés et porter sur des questions relatives à sa discipline ou à des enjeux de santé publique. Il est également possible de mettre à disposition des patients des flyers dans la salle d’attente.

Les informations doivent être formulées avec prudence et mesure, en respectant les obligations déontologiques, et se garder de présenter comme des données acquises des hypothèses non encore confirmées.

Quelles mentions puis-je faire figurer sur mon site internet ?

Les mentions (présentation du masseur-kinésithérapeute, de la société d’exercice, du cabinet, informations médicales, agenda en ligne…) et les contenus autorisés sont détaillés dans l’annexe 4 du document ci-dessous émis par le Conseil national de l’ordre relatif à la communication du masseur-kinésithérapeute .

Puis-je faire référencer mon site internet sur Google ?

Non, il est interdit aux masseurs-kinésithérapeutes d’obtenir contre paiement ou par tout autre moyen un référencement numérique faisant apparaître de manière prioritaire l’information le concernant dans les résultats d’une recherche effectuée sur l’internet (cf. paragraphe II de l’article R. 4321-123 du code de la santé publique).

Que puis-je dire sur les réseaux sociaux ? Puis-je me présenter comme kinésithérapeute ?

Comme auparavant, il est possible de s’exprimer en tant que masseur-kinésithérapeute.

Quel que soit le média social, les paramétrages utilisés ou le nombre de contacts du titulaire du compte, il faut veiller à respecter les principes fondamentaux découlant des obligations déontologiques et notamment l’interdiction de porter atteinte à l’honneur de la profession, l’interdiction de toute pratique à caractère commerciale et l’obligation de confraternité.

  1. La communication doit permettre d’identifier le masseur-kinésithérapeute, qui doit préciser son identité et sa qualité de masseur-kinésithérapeute
  2. La communication ne doit pas utiliser de procédés comparatifs y compris ceux susceptibles d’entraîner le dénigrement de professionnels de santé
  3. La communication doit être proportionnée et limitée à l’objectif recherché.
  4. La communication doit être loyale et honnête. Le message délivré, avec tact et mesure, ne doit pas être de nature à tromper le public ou l’induire en erreur, il ne fait état que de données confirmées.
  5. La communication délivrée doit respecter l’anonymat des patients.
  6. La communication ne doit pas être utilisée aux seules fins de valorisation personnelle du masseur-kinésithérapeute ou de son activité professionnelle.

Puis-je déposer des cartes de visite auprès des commerces environnants ?

Les cartes de visite font partie des documents professionnels mentionnés page 17 des recommandations du Conseil national de l’ordre relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute.

Leur distribution ne peut être qu’individuelle, et leur mise à disposition au sein d’un commerce est interdite.

Je propose en plus de mon activité thérapeutique une activité non thérapeutique (préparation physique, cours de Yoga, massages bien-être…). Puis-je dire que je suis kinésithérapeute ?

Deux situations sont à distinguer :

  • Soit l’activité reste dans le champ de la masso-kinésithérapie telle que définie par l’article L. 4321-1 du code de la santé publique (par ex. cours de Pilates, prévention des TMS en entreprise etc.), auquel cas il est tout à fait possible, et même recommandé, que vous mentionniez votre titre de masseur-kinésithérapeute ;
  • Soit cette activité est sans rapport avec celle-ci (par ex. des cours de peinture…). Conformément aux dispositions de l’article R. 4321-68 du code de la santé publique cette activité secondaire ne peut être exercée que si elle n’est pas de nature à compromettre l’indépendance, la moralité et la dignité professionnelle. De même, vous ne pouvez en tirer profit dans le cadre de votre activité de kinésithérapeute. Dans ce cadre, il n’est pas possible de faire état de votre qualité de masseur-kinésithérapeute.

Puis-je indiquer ces activités sur mon site internet et sur les réseaux sociaux ?

Il est possible de communiquer sur ces activités, notamment sur votre site internet et vos réseaux sociaux à condition qu’elles relèvent du champ d’exercice de la kinésithérapie tel que défini à l’article L.4321-1 du code de la santé publique.

Dans un souci de clarté de l’information destinée au public et afin de prévenir tout risque de confusion, il est important de bien distinguer les deux activités et de prévoir une communication séparée.

NC-Eco

Nous venons de recevoir la restitution de la consultation à laquelle le SMKNC, via la FPLS et la CPME-NC, a participé, et qui recense les avis et vues différentes des acteurs économiques de la Nouvelle Calédonie sur l’après référendum.

Cette consultation concerne également les professionnels de santé :

Par exemple page 77, la consultation prévoit que les certifications professionnels, y compris pour les professionnels de santé, soit locale. Cela pourrait mener à la redéfinition du statut des masseurs-kinésithérapeutes, et de leurs conditions d’accès à ce statut.

En page 92, ce rapport aborde également les pistes de travail pour le maintien du système de santé ou sa modification drastique.

De nombreuses réflexions sur la fiscalité sont également contenues dans ce rapport dont nous ne pouvons que vous conseiller la lecture.

Voici le lien pour le consulter,

Bon WE.

Reprise des soirées de l’AMNC

L’Association Médicale de Nouvelle-Calédonie a le plaisir de vous convier à la soirée médicale qui aura lieu en partenariat avec l’Agence Sanitaire et Sociale de Nouvelle-Calédonie 

Le mardi 4 mai 2021 à partir de 19H30 À l’Université de la Nouvelle-Calédonie à Nouville, amphi 80.

LES THÈMES ABORDÉS SERONT LES SUIVANTS

  • Résultats du baromètre jeunes 2019.
  • Addiction aux écrans

Un pot amical clôturera la soirée.

Retrouvez tous les films des soirées sur Youtube sous l’intitulé « AMNC988 ».  

la soirée du 2 mars 2021

Nous vous remercions de bien vouloir signer la feuille de présence qui circulera parmi l’assistance.

Une attestation de présence à la soirée pourra vous être délivrée par la suite sur demande adressée à amnc687@gmail.com

Votre adhésion auprès de la trésorière de l’association sera la bienvenue.

Très amicalement

Le Bureau de l’AMNC